Ensemble de pièces, canevas de rhizomes intuitifs et sémantiques.
PEAU se définit comme une pellicule, l’enregistrement d’un film transparent que le présent imprime.
Une surface contenant et protégeant un corps. Une interface d’items témoignant de son exposition-réaction au temps.
Peau rassemble un livre, des objets, des mots, dessins, impressions, flux sonores et filmiques.
J’ai réuni aux Drapiers des éléments de cet ensemble sous une forme espérée non littérale ou illustrative afin de rendre possible et visible une poésie essayant souvent d’émerger dans l’infra-mince, au-delà d’un concept thématique trop écrasant qui pourrait sans doute aisément l’égarer dans l’avenue des vanités qui colonne tant notre condition humaine.
Ces éléments, images de documents de travail actuels et/ou d’artefacts plus anciens composent une palette d’objets tangibles qui s’articulent dans leur monstration et mise en espace à chaque fois différemment, réactifs à mon présent et au lieu qui les accueillent.